les figures de style
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les figures de style
a. Comparaison
Une comparaison réunit deux éléments comparés en utilisant un outil comparatif.
Parmi les outils comparatifs, c'est-à-dire les mots qui introduisent une comparaison, le plus fréquemment utilisé est l'adverbe «comme». Mais on peut trouver également les adjectifs : «ainsi, tel, pareil à, semblable à», ou bien des verbes : sembler, ressembler à, paraître»
Ex. : Ils (les coquelicots) [élément comparé ] éclatent dans le blé, comme [outil comparatif ] une armée de petits soldats [élément comparé ].
On pourra dire aussi :
Les coquelicots ressemblaient à une armée
étaient semblables à
étaient pareils à
semblaient être
tels
b. Métaphore
Une métaphore réunit également deux éléments comparés mais sans utiliser d'outil comparatif. Pour reprendre l'image des coquelicots et transformer la comparaison en métaphore, on aura :
Les coquelicots, [élément comparé ] une armée de petits soldats, [élément comparé ] éclatent dans le blé.
Construction de la métaphore : d'un point de vue syntaxique, la métaphore peut se construire de trois manières différentes.
· par une apposition :
Ex. : Les coquelicots, une armée de petits soldats, éclatent dans le blé.
Dans ce cas, «une armée de petits soldats», à laquelle sont comparés les coquelicots, est apposée (placée à côté et séparée par une virgule) au terme «coqueli cots».
·par un attribut:
Ex. : Les coquelicots sont une armée de petits soldats qui éclatent dans le blé.
Ici, «une armée de petits soldats» est attribut de «coquelicots».
·par un complément du nom :
Ex. : Une armée de coquelicots éclate dans le blé.
Cette fois, la construction est plus complexe, et la métaphore est plus difficile à repérer. En effet, «une armée de petits soldats» n'est plus répété intégralement : «les petits soldats» ne sont que mentionnés car, dans cette présentation de la métaphore, il y a concentration de l'expression : on passe directement à «une armée de coquelicots» sans suggérer clairement que les coquelicots sont des «petits soldats»
.
c-hyperbole : ce procédé consiste à mettre en valeur un fait, ou une idée, au moyen d'une expression exagérée. Exagérer , c'est moyen stylistique pour rendre une idée plus claire.
Exemple : Je meurs de faim , ne veut en aucun cas signifier mourir, mais c'est uen manière de dire qu'on a une grande faim.
d-euphémisme : emploi d'un mot à la place d'un autre, malsonnant ou brutal pour cacher, taire, masquer, adoucir, atténuer son sens. Il a pour effet de dissimuler une idée brutale, désagréable ou jugée inconvenante. On a recours à la politesse souvent pour ne pas choquer ou blesser, ou par poolitesse
Exemple : "Il est temps que je me repose." V.Hugo. ( que je meure)
Le quatrième âge. (les vieillards)
Il n'est plus. (pour ils sont morts).
e-oxymore : juxtaposition de deux mots de sens incompatibles voire même contradictoires
Exemple : Il est bavard, ce muet. ( un muet, ne doit pas parler en principe)
Un parfait imbécile ( un imbécile ne peut pas être parfait dans un sens)
f- antithèse : : Cette figure de style consiste à placer dans un même énoncé ( phrase ou texte) deux mots, deux notions de sens opposés.
Exemple : Guerre et paix
Sors avec une larme, entre avec un sourire ( V.Hugo) Ici les mots "larme" et "sourire" forment une antithèse de la même façon que "sors "et "entre"
Une comparaison réunit deux éléments comparés en utilisant un outil comparatif.
Parmi les outils comparatifs, c'est-à-dire les mots qui introduisent une comparaison, le plus fréquemment utilisé est l'adverbe «comme». Mais on peut trouver également les adjectifs : «ainsi, tel, pareil à, semblable à», ou bien des verbes : sembler, ressembler à, paraître»
Ex. : Ils (les coquelicots) [élément comparé ] éclatent dans le blé, comme [outil comparatif ] une armée de petits soldats [élément comparé ].
On pourra dire aussi :
Les coquelicots ressemblaient à une armée
étaient semblables à
étaient pareils à
semblaient être
tels
b. Métaphore
Une métaphore réunit également deux éléments comparés mais sans utiliser d'outil comparatif. Pour reprendre l'image des coquelicots et transformer la comparaison en métaphore, on aura :
Les coquelicots, [élément comparé ] une armée de petits soldats, [élément comparé ] éclatent dans le blé.
Construction de la métaphore : d'un point de vue syntaxique, la métaphore peut se construire de trois manières différentes.
· par une apposition :
Ex. : Les coquelicots, une armée de petits soldats, éclatent dans le blé.
Dans ce cas, «une armée de petits soldats», à laquelle sont comparés les coquelicots, est apposée (placée à côté et séparée par une virgule) au terme «coqueli cots».
·par un attribut:
Ex. : Les coquelicots sont une armée de petits soldats qui éclatent dans le blé.
Ici, «une armée de petits soldats» est attribut de «coquelicots».
·par un complément du nom :
Ex. : Une armée de coquelicots éclate dans le blé.
Cette fois, la construction est plus complexe, et la métaphore est plus difficile à repérer. En effet, «une armée de petits soldats» n'est plus répété intégralement : «les petits soldats» ne sont que mentionnés car, dans cette présentation de la métaphore, il y a concentration de l'expression : on passe directement à «une armée de coquelicots» sans suggérer clairement que les coquelicots sont des «petits soldats»
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c-hyperbole : ce procédé consiste à mettre en valeur un fait, ou une idée, au moyen d'une expression exagérée. Exagérer , c'est moyen stylistique pour rendre une idée plus claire.
Exemple : Je meurs de faim , ne veut en aucun cas signifier mourir, mais c'est uen manière de dire qu'on a une grande faim.
d-euphémisme : emploi d'un mot à la place d'un autre, malsonnant ou brutal pour cacher, taire, masquer, adoucir, atténuer son sens. Il a pour effet de dissimuler une idée brutale, désagréable ou jugée inconvenante. On a recours à la politesse souvent pour ne pas choquer ou blesser, ou par poolitesse
Exemple : "Il est temps que je me repose." V.Hugo. ( que je meure)
Le quatrième âge. (les vieillards)
Il n'est plus. (pour ils sont morts).
e-oxymore : juxtaposition de deux mots de sens incompatibles voire même contradictoires
Exemple : Il est bavard, ce muet. ( un muet, ne doit pas parler en principe)
Un parfait imbécile ( un imbécile ne peut pas être parfait dans un sens)
f- antithèse : : Cette figure de style consiste à placer dans un même énoncé ( phrase ou texte) deux mots, deux notions de sens opposés.
Exemple : Guerre et paix
Sors avec une larme, entre avec un sourire ( V.Hugo) Ici les mots "larme" et "sourire" forment une antithèse de la même façon que "sors "et "entre"
jamila- Messages : 9
Date d'inscription : 07/04/2008
Re: les figures de style
mes salutations pour tous les visiteurs et bonne chance
jamila- Messages : 9
Date d'inscription : 07/04/2008
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